Portrait #5 – Emmanuel Bource, Compagnon Professionnel chez Hemery-Hervieux

Photo sur chantier

Publié le 08/10/2025


Emmanuel, cela fait maintenant quelques années que tu travailles chez Hemery-Hervieux. Peux-tu te présenter ?

Moi, c’est Manu, j’ai quarante-deux ans et cela fait maintenant presque vingt ans que je suis arrivé chez Hemery-Hervieux !
Pour présenter un peu mon parcours, j’ai d’abord travaillé à l’usine, puis j’ai eu une première mission en intérim en tant que manœuvre chez O. Hervieux. J’y suis resté un an avant d’être embauché. J’ai découvert le métier au fur et à mesure, et je m’y suis vraiment plu !
Le fait que l’entreprise fasse un peu de tout est un vrai point positif : on ne s’ennuie jamais. On fait de l’étanchéité, du bardage — de toutes sortes —, on pose des tuiles glissantes, des gouttières…

A quoi ressemble une journée type sur les chantiers ?

Le matin, on arrive généralement entre 7h30 et 8h sur le chantier. On fait un point avec le chef de chantier ou le conducteur de travaux pour savoir ce qu’il y a à faire, où trouver les matériaux, etc.


Il y a quelques années, on intervenait surtout sur de grands chantiers d’étanchéité ou de pose de couverture. Aujourd’hui, on réalise davantage des travaux de finition, les plus techniques : habillages de portes, de fenêtres, pose de bardage ou de couverture.
On fait des travaux qui demandent plus de réflexion et de patience.


Je préfère largement ce que je fais maintenant : c’est moins physique et plus intéressant. Cela me correspond totalement.

Après 20 ans sur chantier, peux-tu me dire ce que tu apprécies le plus dans ton métier ?

J’aime la polyvalence et la diversité de mon métier.

J’aime voir ce que l’on a fait une fois le chantier terminé. C’est une vraie satisfaction et même une fierté de voir son travail. C’est différent de la charpente où on ne la voit plus une fois que la toiture est faite.

... Et ce que tu apprécies chez Hemery-Hervieux ?

Je dirais principalement l'ambiance et les collègues. Il y a une vraie bonne ambiance entre nous. Je m’entends bien avec tout le monde. Même si on en se voit pas souvent, on s’appelle, on s’entraide et c’est chouette !

Au niveau de l'organisation, ça se passe bien. L’organisation est plus structurée qu’il y a quelques années. Aujourd’hui j’ai mon camion et je m’organise. Chaque fin de semaine, le planning est fait donc ça nous permet de nous organiser pour la semaine d'après. Si on a des rendez-vous, par exemple, on peut prévenir avant pour ajuster l’organisation. Il y a de la souplesse.

Au vue de ton expérience, quelles sont pour toi les qualités requises pour être compagnon ?

Je dirais que la première qualité, c’est d’être minutieux. Il faut aussi aimer travailler dehors — par tous les temps. Il faut savoir être patient et trouver des solutions en cas de problème. Sur les chantiers, si quelque chose ne se passe pas bien, il ne faut pas hésiter à réagir, à improviser et à s’adapter.


Il ne faut surtout pas rester les deux pieds dans le même sabot : il faut appeler le conducteur de travaux ou un collègue.

Pour terminer cet interview, est-ce que tu as en tête un chantier qui t'a marqué ?

Je pense à un chantier à Saint-Étienne. Il s’agissait d’un cinéma — Le Camion Rouge. C’était un bardage en inox avec des lames de toutes sortes de formes différentes. Le soir, avec les lumières des voitures et de la ville, c’est sublime ! On avait également réalisé une toiture végétalisée.


Le chantier était en plein centre-ville, avec toutes les contraintes que cela implique, rien que pour décharger les camions. C’était un vrai défi ! On s’aidait beaucoup dans ces moments-là, et c’était chouette à voir. Il y avait même une ligne de tram qui passait juste au-dessus de nous : une contrainte supplémentaire ! Tous les matins, il fallait aller couper la ligne, et le soir, la remettre en service.

Et si je devais dire un mot à quelqu’un qui voudrait se lancer ou venir chez nous ?
Je dirais simplement que chez Hemery-Hervieux, on est heureux ! (rires)